Tribune du Groupe dans Dijon Mag d'octobre 2011

Publié le par Initiatives Dijon

  • Squat des Tanneries : Le Maire de Dijon a décidé de reloger le squat des Tanneries aux frais des contribuables. Entrés de façon totalement illégale sur le site des anciens abattoirs municipaux, les squatteurs vont bénéficier d’un nouveau local pour une somme de 1 130 000 €. Cette décision est d’autant plus scandaleuse que, dans le même temps, la Mairie a décidé d’expulser de ses locaux le Comité Inter-Associations de la Fontaine-d’Ouche, sans aucune justification ni solution de remplacement. Ce comité œuvre depuis 40 ans pour le quartier et ses bénévoles. Il n’est aux ordres de personne et c’est précisément cet apolitisme qui dérange certainement aujourd’hui...

 

  • Emprunts toxiques : Le Maire socialiste d’Angers a assigné en Justice la banque Dexia en souhaitant faire annuler l’emprunt toxique contracté par sa ville pour « défaut de conseil ». 43% de la dette de Dijon est considérée à « risque » et elle est, pour plus de sa moitié, composée d’emprunts Dexia. Nous demandons au Maire de Dijon de suivre l’exemple de son collègue d’Angers.

 

  • Cellier de Morimond : Après avoir vendu les hôtels Chambellan, Aubriot et la Maison des Cariatides, la Mairie continue de dilapider le patrimoine municipal en bradant le Cellier de Morimond. Au-delà de ses conditions opaques, de l’absence d’avis d’appel public à la concurrence, de son incohérence avec le label Ville d’Art et d’Histoire, l’enjeu de cette vente, c’est l’abandon progressif d’atouts touristiques pour Dijon.

 

  • Bon point : Nous saluons l’extension de l’offre de garde scolaire à la pause méridienne proposée par les écoles de Dijon. Concrètement, les parents dont les enfants ne déjeunent pas au restaurant scolaire ne seront plus tenus de venir les chercher à 11h50 mais pourront le faire jusqu’à 12h30. Déjà testé l’an dernier, le dispositif sera étendu à 17 écoles à la rentrée et généralisé en 2012. Cette mesure positive aidera les Dijonnais à conjuguer vie familiale et vie professionnelle.

 

  • Matraquage fiscal : Dans un contexte où nombre d’entreprises dijonnaises sont fragilisées par la crise économique, le Grand Dijon a augmenté cet été le versement transport, le faisant passer de 1,8% à 2% de la masse salariale, après l'avoir fait passer de 1% à 1,8% en 2008. Il est paradoxal de constater que cette taxe, payée par les entreprises, serve à financer le tramway alors que les principales zones économiques de l’agglomération ne seront pas desservies. De plus, la multiplication par 2 de cet impôt en 3 ans impactera directement le coût du travail et donc l’emploi des Dijonnais.

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